La région de Khodjaly a été créée le 26 novembre 1991. Le territoire de la région a été occupé en 1992 par les forces armées arméniennes. Son territoire s’étend sur une superficie totale de 0,94 mille km², la population est de 28,8 mille habitants (01.01.2020). Située à 375 km de Bakou Khodjaly, elle partage ses frontières avec les régions de Latchine, Kelbedjer, Aghdam, Khodjavend et Choucha. La région est composée d’un chef-lieu (Khodjaly), d’un bourg (Asgaran) et de 50 villages qui sont les suivants : Almaly, Garakeutuk, Ballydja, Khanyourdou, Mehdibeyli, Djemilli, tchanagtchy, Syghnag, Daghyourd, Dachboulag, Badara, Khanyeri, Gaïabachy, Soundjinka, Harov, Daghdaghan, Khanabad, Aghguedik, Achaghy Qilitchbagh, Kosalar, Bachkend, Djanhesen, Tezebine, Guichlag, Djavadlar, Yalobakend, Garaboulag, Demirtchiler, Gouchtchoubaba, Medetkend, Qiziloba, Achaghy Yemichdjan, Khatchmatch, Youkhary Yemichdjan, Mecheli, Nakhtchivanly, Aghboulag, Aranzemin, Dehrez, Pirdjamal, Pirler, Dachbachy, Ferroukh, Seyidbeyli, Ouloubaba, Chouchakend, Dachkend, Moukhtar, Serdarkend, Chelve.

La région était traversée par une autoroute de 32 km et le chemin de fer Bakou-Khankendi.

Avant l’occupation, dans la région, il y avait 56 établissements culturels, des musées, des écoles techniques, des écoles secondaires, des établissements de santé, des entreprises agricoles et industrielles, un aéroport etc.

La viticulture, l’élevage, l’apiculture et l’agriculture prenaient une place importante dans l’économie de la région. Le journal régional «La voix de Khodjaly» est publié depuis 1991.

Suite aux développements récents, 54 familles turques meskhètes réfugiées de Fergana, ainsi qu’une partie des Azerbaïdjanais expulsés de l’Arménie et de Khankendi ont été installées dans la ville de Khodjaly.

Le relief de la région est principalement montagneux. Les plus hauts sommets sont Qizgala et Qirkhqiz (2843m, 2827 m). Sur la plus grande partie de son territoire l'été est chaud et l'hiver est doux, à l’exception des zones montagneuses. Les territoires de haute montagne sont couverts par des prairies alpines et subalpines. Les rivières principales sont Badara et Gargar. Les sols sont de montagne et forêt et des prairies montagneuses. Le hêtre, le tilleul, le bouleau, l’orme etc. occupent environ 40 % de son territoire.

L’une des tragédies les plus terribles que le peuple azerbaïdjanais a subies est, sans doute, le génocide de Khodjaly. La tragédie de Khodjaly a rejoint le rang des massacres comme Khatyn, Lidice, Oradour qui sont des événements les plus sanglants dans l’histoire de l’humanité.

Khodjaly était sous blocus depuis octobre 1991. Des routes avaient été fermées depuis le 30 octobre et le seul moyen de transport était en hélicoptère. Le dernier hélicoptère avait atterri à Khodjaly le 28 janvier 1992. Le trafic aérien avait lui aussi été interrompu après l’abattage d’un hélicoptère dans le ciel de la ville de Choucha qui a fait 40 morts. Depuis le 2 janvier, la ville était privée d’énergie électrique. Seuls l'héroïsme et le courage de la population défendaient la ville. La ville était projetée par le groupe d'auto-défense équipé d’armes légères, les milices et les soldats de l’armée nationale.

Depuis la deuxième moitié du février, Khodjaly était encerclé par les unités armées arméniennes et la ville subissait chaque jour des tirs d'artillerie et des attaques des troupes arméniennes.

La préparation de l’attaque avait commencé dans la nuit du 25 février, lorsque le matériel militaire du 366^ème régiment a pris ses positions autour de la ville. L’assaut sur la ville de Khodjaly a été lancé après des tirs de chars, d’artillerie et de canons anti-aériens de type «Alazan» qui a duré pendant 2 heures. Etant donné que Khodjaly ait été bloqué sur trois côtés, la population a été contrainte de fuir vers Asgaran. Il est devenu bientôt évident que c’était un piège. Non loin du village de Nakhitchevanly, les troupes armées arméniennes ont ouvert le feu sur les civils de Khodjaly. C’est dans la plaine d’Asgaran-Nakhitchevanly où la plupart des gens épuisés dans des forêts enneigés a été assassinée avec une cruauté inouïe par les forces armées arméniennes.

Neuf villages du district de Khodjaly ont été libérés lors de la Deuxième Guerre du Karabagh (du 27 septembre au 9 novembre 2020). La souveraineté de l’Azerbaïdjan sur Khodjaly a été rétablie, l’intégrité territoriale de la République d’Azerbaïdjan a été restaurée. Le Karabagh, c’est l’Azerbaïdjan !