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Ministère des Affaires étrangères : S’il n’y a pas d’agression militaire ou de politique d’épuration ethnique, aucune course aux armements n’est nécessaire

Ministère des Affaires étrangères : S’il n’y a pas d’agression militaire ou de politique d’épuration ethnique, aucune course aux armements n’est nécessaire

04-05-2019

Réponse de la porte-parole du Ministère des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan à l’interview du ministre arménien des Affaires étrangères à la chaîne de télévision nationale israélienne

Bakou, 4 mai, AZERTAC

Lors d’une interview à la chaîne de télévision nationale israélienne KAN NEWS, le ministre arménien des Affaires étrangères Zohrab Mnatsakanian a souligné que le commerce d’armes d’Israël conduisait à la destruction du peuple arménien et la course aux armements ne sert pas l’établissement de la paix, ni de la sécurité dans la région.

La porte-parole du Ministère des Affaires étrangères d’Azerbaïdjan, Leyla Abdoullayeva, s’est exprimée sur ce sujet.

«En évoquant la course aux armements dans la région, il convient de souligner en premier lieu que c’est le résultat de la politique d’agression de la République d’Arménie qui a envahi et maintient sous son occupation un cinquième du territoire azerbaïdjanais. L’épuration ethnique complète commise dans les territoires occupés de l’Azerbaïdjan aggrave encore plus la situation. C’est-à-dire, il s’y agit de la relation cause-conséquence des événements qui se passent dans la région. S’il n’y a pas de revendications territoriales, d’agression militaire, d’occupation ou de politique d’épuration ethnique, aucune course aux armements n’est nécessaire, ce qui favorise l’assurance de la paix et de la sécurité dans la région», a-t-elle expliqué.

Dans son interview, le ministre arménien des Affaires étrangères souligne également que l’Arménie reste fidèle à l’assurance de la paix et de la sécurité dans la région, ainsi que au règlement pacifique du conflit selon les principes qui satisferont toutes les parties. Mais, ayant parlé de l’admissibilité d’un règlement satisfaisant toutes les parties, Zohrab Mnatsakanian dissimule délibérément la position de principe de la communauté internationale conbcernant la libération immédiate, complète et sans réserve des territoires occupés de l’Azerbaïdjan, le retour de la population azerbaïdjanaise expulsée de sa terre natale, y compris la communauté azerbaïdjanaise de la région du Haut-Karabagh de l’Azerbaïdjan qui est l’une des deux parties intéressées par le règlement du conflit. Comme on le sait, toutes les décisions et les résolutions pertinentes des organisations internationales, notamment les résolutions du Conseil de sécurité et de l'Assemblée générale des Nations Unies soutiennent la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Azerbaïdjan dans le cadre de ses frontières internationalement reconnues.

A présent, en faisant preuve de volonté politique, il est possible d’obtenir des résultats concrets dans l’avancement du processus de négociations afin de déterminer les conditions appropriées pour le règlement pacifique du conflit. C’est l’attente de l’Azerbaïdjan, ainsi que de la communauté internationale de la part des dirigeants politiques de l’Arménie. Mais le temps file et évidemment, ce n’est pas bien pour l’Arménie, pays agresseur.